Accusations de maltraitance dans Miss Vodacom : des voix s’élèvent contre Mme Odia Kabekele

Plusieurs anciennes participantes du concours Miss Vodacom – parmi lesquelles Dorcas Dienda, Anado Kabila et Nathalie Eoma – ont publié un message public adressé à Madame Odia Kabekele, dénonçant une « mauvaise gestion » persistante du concours. À travers des captures diffusées par le compte Instagram @true_official_world__, elles dénoncent humiliation, favoritisme et absence de bienveillance.

Des reproches ciblés

« Franchement, c’est triste de constater à quel point de nombreuses jeunes femmes ont été blessées, humiliées et sous‑estimées durant ce concours. Un concours de beauté devrait valoriser, encourager et élever les candidates, pas les traumatiser ni briser leurs rêves. »

Elles estiment que Mme Kabekele, en tant que responsable ou figure clé de l’organisation, porte une part de responsabilité directe : « Vous n’êtes pas un exemple, maman Audia » ou encore « ce jury censé nous soutenir nous a jugées ». Des critiques qui pointent une transformation de l’événement en terrain de pression sociale plutôt que de valorisation.

Celles qu’on a voulu diminuer… progressent

« Et pourtant… ironie du sort : celles qu’on a voulu minimiser, rabaisser ou décourager sont aujourd’hui celles dont la vie a véritablement pris un bel élan. Elles avancent, elles brillent, et elles prouvent que personne ne peut éteindre la lumière d’une femme déterminée. »

Un message d’espoir et de résilience : les candidates aujourd’hui en réussite affirment avoir souffert mais refusent de rester silencieuses.

Un défi pour l’organisation

Les plaignantes demandent plus qu’un mea‑culpa : elles attendent une refonte du processus, une transparence accrue et une prise en compte des effets psychologiques liés aux concours de beauté. Elles interpellent Mme Kabekele sur sa fonction de tutrice ou mentor, évoquant que certaines juges elles-mêmes mères ou responsables ont exercé un jugement « sur le physique, la situation sociale ou la personnalité ».