La FECOFA a une nouvelle boss, et c’est une femme. Belinda Luntandila Nzuzi vient d’être nommée présidente du CONOR (Comité de normalisation de la FECOFA) par la FIFA. Une décision forte, prise après la réunion du 25 juin 2025 entre la FIFA et les membres du comité, qui écarte officiellement Dieudonné Sambi de ses fonctions.
Une figure déjà respectée dans les cercles du football international
Belinda, ce n’est pas une inconnue. Déjà membre de la Commission de discipline de la FIFA, elle fait aussi partie du panel d’experts chargé de surveiller le bon déroulement des candidatures aux commissions électorales de la FECOFA. Autrement dit, elle connaît la maison.
Une mission claire : relancer le processus électoral
Son mandat – qui court du 2 juillet jusqu’au 31 décembre 2025 au plus tard – aura un objectif bien défini : remettre sur les rails un processus électoral bloqué depuis 2023. Après plusieurs tentatives infructueuses de réformes internes, la FIFA reprend la main et confie à Belinda et son équipe le soin de “nettoyer” la maison FECOFA et de préparer une vraie transition démocratique.
Une équipe mixte pour accompagner la mission
Le nouveau CONOR se compose de :
- Belinda Luntandila Nzuzi, présidente
- Honoré Loango Boelua Baendafe, vice-président
- Lisette Mavungu Thamba, membre
- Innocent Kibundulu Kazadi, secrétaire général
Un signal fort pour le football congolais
Dans un monde du sport encore dominé par les hommes, la nomination d’une femme à un poste aussi stratégique en RDC est un signal puissant. Reste maintenant à voir si cette équipe tiendra ses promesses et réussira à redonner de la crédibilité à une FECOFA minée par des années de conflits internes, de mauvaise gouvernance et de blocages.
Conclusion :
Belinda entre en jeu avec un mandat court mais brûlant. Et tout un pays attend du concret. Le foot congolais a besoin d’un nouveau départ. Ce pourrait bien être le moment.
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