Amadou Diaby, le président de l’AS Vita Club, a choisi Top Congo FM pour défendre son bilan. Un choix symbolique : une radio populaire pour un dirigeant accusé d’avoir trahi la base. Alors que des membres historiques de la coordination réclament sa tête via une pétition, Diaby joue les victimes, évoquant un « héritage catastrophique » et des « infrastructures abandonnées ». Mais derrière ce discours de manager méthodique se cacherait-il un stratège en train de noyer le poisson… ou pire, de préparer une liquidation ?
« J’ai trouvé le club en ruine » : Le syndrome du sauveur qui accuse ses prédécesseurs
Diaby, homme d’affaires autoproclamé « pragmatique », a-t-il vraiment les mains propres ? Son récit ressemble à un mantra usé : « Tout était à l’abandon, je dois tout reconstruire. » Mais depuis un an, que voit-on ? Des infrastructures toujours délabrées, des supporters exaspérés, et une pétition signée par des figures clés du club. Le président parle d’approche méthodique , les détracteurs dénoncent une inertie coupable. Et si la « méthode Diaby » n’était qu’une excuse pour masquer son incompétence… ou une future opération immobilière ?
Kimbondo, le centre de formation fantôme : et si le Vita Club n’existait que sur le papier ?
La déclaration choc de Diaby sur le centre de formation de Kimbondo a mis le feu aux poudres : « Aucun certificat ne prouve que ce terrain appartient au club. » Pour dires que l’AS Vita serait assise sur un volcan juridique. Mais pourquoi Diaby, après un an de mandat, n’a-t-il rien fait pour régulariser cette situation ? Pire : et si cette révélation n’était qu’un prétexte pour justifier une future vente ou un « partenariat » opaque avec des investisseurs ? Les supporters, eux, s’interrogent : comment un club centenaire peut-il ignorer qui possède ses propres infrastructures ?
La pétition contre Diaby : révolte légitime ou règlement de comptes ?
Les signataires de la pétition accusent Diaby de « gabegie » et de « manque de transparence ». L’intéressé rétorque en traitant ses détracteurs de « nostalgiques d’un système pourri ». Mais derrière cette guerre de communication, une question cruciale : qui, de Diaby ou de l’ancienne garde, a vraiment pillé le club ? Certains murmurent que la colère contre Diaby cacherait la peur d’un homme prêt à déterrer les cadavres financiers du passé. D’autres y voient une mafia refusant de lâcher ses privilèges.
Le double langage de Diaby : patience vertueuse ou mépris des supporters ?
« On ne peut pas tout faire en même temps », répète Diaby, demandant aux fans de patienter. Mais pendant qu’il « fait l’état des lieux », les tribunes se fissurent, les talents fuient, et les rivaux du TP Mazembe continuent de dominer. Le Vita Club, symbole de fierté nationale, se meurt à petit feu. La patience prônée par Diaby ressemble-t-elle à un aveu d’impuissance… ou à un calcul pour étouffer les critiques le temps de verrouiller son pouvoir ?
Et maintenant ? Le Vita Club au bord du gouffre
Les supporters, eux, n’ont plus patience. Sur les réseaux sociaux, les appels au boycott des matches se multiplient. « Diaby doit partir avant qu’il ne vende l’âme du club », lance un ultra en direct de top Congo.
D’autres exigent un audit indépendant, y compris sur les mandats précédents. Une chose est sûre : le club ne se relèvera pas sans une transparence totale. Mais dans un pays où le football rime trop souvent avec opacité et magouilles, peut-on encore croire aux miracles ?
En attendant, Amadou Diaby campe sur ses positions, jouant les managers modernes face à des détracteurs archaïques.
En savoir plus sur Talents2kin
Subscribe to get the latest posts sent to your email.