Promis pour une inauguration en septembre 2025, l’Aréna de Kinshasa présente aujourd’hui, en pleine mi-septembre, le visage d’un chantier loin d’être achevé. Les travaux, toujours très actifs, ne laissent en rien présager une livraison imminente.
Les façades inachevées, les grues encore en action et l’absence des aménagements extérieurs finals confirment que le projet n’est pas dans sa phase de finition. Pour de nombreux observateurs et experts du BTP, il semble utopique d’imaginer que l’infrastructure puisse être opérationnelle avant plusieurs mois, soulevant immédiatement des questions sur les raisons d’un tel retard.
Alors que le ministère des Finances avait pourtant fermement assuré que l’Aréna serait inauguré en septembre, le décalage entre le calendrier officiel et la réalité du terrain est saisissant. Cette situation est d’autant plus intrigante que, selon plusieurs sources concordantes, les fonds nécessaires à la construction auraient été intégralement décaissés. L’écart entre le financement supposément disponible et l’avancement des travaux alimente naturellement les interrogations et les spéculations.
Dans ce contexte, une question cruciale et gênante persiste : qu’est-ce qui a réellement causé ce retard ? Si le financement a bien été libéré, comme l’affirment certaines sources, pourquoi le chantier n’a-t-il pas suivi le rythme imposé par le calendrier officiel ? Cette opacité nourrit les suspicions d’une possible gestion douteuse, voire d’un détournement des fonds alloués. En l’absence de communication claire des autorités, la question reste malheureusement pendante, érodant la confiance des citoyens et jetant une ombre sur un projet pourtant très attendu.
Pop KIDIMBU
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