À Kinshasa, la scène des services érotiques évolue avec l’émergence d’une tendance controversée : le massage nuru. Cette pratique, qui trouve ses racines au Japon, attire de plus en plus de femmes qui forment des groupes, souvent qualifiés d’agences, pour proposer des services de massage à domicile ou dans divers lieux convenus avec leurs clients.
un concept en plein essor
Le massage nuru se distingue par son approche unique, un massage sensuel, qui se pratique nu,qui se pratique généralement sur une surface glissante avec l’utilisation d’un gel à base d’algues.
Dans le contexte de Kinshasa, ce type de massage prend une tournure particulière. De nombreuses femmes, cherchant à améliorer leurs conditions de vie, ont commencé à offrir ce service, qui va bien au-delà des simples techniques de relaxation.
Services Proposés
Les « agences » de massage nuru mettent en avant des prestations où le corps à corps est au cœur de l’expérience. Les praticiennes proposent des massages nus, touchant parfois des zones intimes du corps du client. Une fois le service convenu, les clientes précisent que, si le client a réglé des frais supplémentaires pour un accès à des activités sexuelles, l’acte peut avoir lieu au cours du massage.
Cette pratique suscite de nombreuses interrogations et fait débat dans la société congolaise. Certains y voient une forme de libération et d’autonomie des femmes, tandis que d’autres dénoncent une marchandisation du corps et des violences potentielles.
Un Phénomène polémique
La discrétion est de mise dans cette nouvelle forme d’activité, tant pour les praticiennes que pour les clients, qui préfèrent souvent rester anonymes. Les réseaux sociaux et applications de messagerie sont des outils clés pour ces femmes, leur permettant de trouver des clients tout en protégeant leur identité. Cependant, cette pratique demeure illégale, et les risques associés à cette activité, tant sur le plan légal que personnel, sont élevées.
Regard Critique
Le massage nuru, tel qu’il est pratiqué à Kinshasa, soulève des interrogations sur les conditions de travail des femmes impliquées et les motivations qui les poussent à choisir ce chemin. Beaucoup d’entre elles affirment le faire par nécessité financière, tandis que d’autres évoquent un intérêt pour la sexualité et la capacité de gagner leur vie de manière indépendante.
Par ailleurs, la montée du massage nuru à Kinshasa est révélatrice de dynamiques sociales complexes, mêlant questions de travail, de sexualité, de genre et de pouvoir. Alors que cette pratique continue de susciter débats et polémiques , il est essentiel de considérer les implications économiques et socioculturelles qui en découlent, tant pour les femmes qui s’y adonnent que pour les clients qui y participent. Le besoin de régulations claires et de protections pour toutes les parties impliquées est plus pertinent que jamais.
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