La ville de Mbuji-Mayi, dans la province du Kasaï-Oriental, a vibré au rythme des débats essentiels pour l’avenir de la nation. Les travaux de la 8ᵉ édition du Forum national des Ministres et Chefs de Division provinciaux en charge du Genre se sont achevés par un plaidoyer unanime et pressant pour une participation accrue des femmes aux processus de paix et de reconstruction en République Démocratique du Congo.
Pendant trois jours, des délégués venus des 26 provinces du pays ont discuté sur les défis liés au genre, centrant leurs réflexions sur le rôle incontournable de la femme congolaise comme pilier de la stabilité et du relèvement communautaire dans les régions en proie aux conflits.
Une reconnaissance nationale et des remerciements appuyés
C’est dans une atmosphère solennelle que la ministre du Genre, Famille et Enfant, Micheline Ombae Kalama, a prononcé le discours de clôture de cet événement d’envergure. Elle a, en premier lieu, salué l’engagement et la fructueuse collaboration de tous les participants. La ministre a également exprimé sa profonde gratitude envers le Chef de l’État, Félix Tshisekedi, et la Première ministre Judith Suminwa Tuluka, pour leur soutien indéfectible à la cause du genre.
Elle n’a pas manqué de remercier les partenaires techniques et financiers, ainsi que les autorités provinciales du Kasaï-Oriental, emmenées par le gouverneur intérimaire, le Dr Augustin Kayembe Mulemena, pour leur hospitalité et leur contribution au succès de ce forum.
« Là où la femme est exclue, la paix demeure fragile »
Au cœur de son allocution, la ministre Ombae a livré un message fort et sans équivoque. « La cause de la femme congolaise est universelle, nationale et vitale », a-t-elle affirmé, martelant la nécessité d’intégrer les femmes à tous les niveaux de décision, particulièrement ceux concernant la paix et la sécurité.
Dans une déclaration percutante qui résume l’esprit de ce 8ᵉ forum, elle a averti : « Là où la femme est exclue, la paix demeure fragile ; où elle participe, la paix devient durable. » Un hommage appuyé a été rendu aux femmes de l’Est de la RDC, qui font face à des violences inouïes, mettant en lumière leur résilience exceptionnelle et celle de l’ensemble du peuple congolais.
Des recommandations pour une action concrète
Les assises de Mbuji-Mayi n’ont pas été de simples discours. Des recommandations concrètes ont été adoptées pour guider l’action gouvernementale. La ministre Ombae a assuré qu’elles « ne resteront pas lettre morte » et que leur mise en œuvre s’inscrira dans la droite ligne de la vision du Président de la République.
Parmi les priorités stratégiques annoncées figurent en bonne place :Le renforcement de la lutte contre les violences basées sur le genre (VBG), la protection et la promotion des droits des femmes et des enfants,la promotion d’une masculinité positive, engageant les hommes comme alliés dans la lutte pour l’égalité.
Le rendez-vous est d’ores et déjà pris pour l’année prochaine. La 9ᵉ édition de ce forum national, destinée à poursuivre et amplifier cette dynamique, se tiendra en 2026 dans la province du Haut-Uélé.
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