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« Merci Bolasie », maintenant, notre tour est venu, Sadiki salue le sacrifice des anciens

La page statistique du match nul entre la RDC et le Sénégal (1-1) à la CAN 2025 était déjà écrite. Mais c’est une toute autre histoire, bien plus profonde, qui s’est écrite dans la zone mixte du stade, portée par la voix tremblante d’émotion de Noah Sadiki. Le joueur n’a pas analysé la tactique. Il a livré un véritable morceau d’âme collective, un témoignage poignant sur la douleur du passé et la foi absolue en l’avenir des Léopards.

Face aux micros, la première déclaration du milieu défensif a fixé la ligne :

« On a abordé ce match comme une manière de se prouver à soi-même qu’on n’est pas loin, qu’on n’est pas en dessous, mais : dans la bonne direction  » Derrière cette phrase, une génération qui enterre définitivement les complexes et affirme sa fierté retrouvée.

Puis est venue la confidence, lourde d’un héritage partagé avec des millions de supporters.

« Parce que l’équipe nationale, quand je la regardais… on revient de très très loin. Et moi, ça me faisait mal. » Cette douleur personnelle, Sadiki la porte pour tous ceux qui ont vu les géants des années 70 s’effacer pour laisser place à des années d’instabilité et de promesses non tenues.

C’est cette conscience aiguë de l’histoire qui donne tout son poids à l’hommage suivant, un passage de témoin poignant :

« D’avoir vu des joueurs comme Bolasie et tous ceux-là passer pour que, nous, on soit aujourd’hui dans de bonnes conditions… » En citant Yannick Bolasie, symbole d’une ère de talents solitaires brillant dans l’adversité, Sadiki salue le sacrifice des anciens. Il reconnaît que le projet structuré et ambitieux mené aujourd’hui par Sébastien Desabre repose aussi sur les épaules de ceux qui ont maintenu la flamme quand tout était plus difficile.

De cette alchimie,une fierté nouvelle, un respect pour le passé et des conditions optimales, jaillit alors la conviction ultime, celle qui résonne comme une promesse à tout un peuple :

« Ça fait qu’on est à ça d’être une GRANDE NATION EN AFRIQUE. »

Le « à ça » est essentiel. Ce n’est pas la proclamation arrogante d’un champion, mais l’affirmation lucide d’un compétiteur qui sent que la porte est sur le point de céder. Ce match contre le Sénégal, pilier du football africain, en a été la preuve tangible : les Léopards ne subissent plus, ils contestent. Ils ont désormais le jeu, le collectif et, comme le prouvent les mots de Sadiki, la mentalité des grands.

Ainsi, au-delà du point arraché sur le terrain, la RDC a remporté à Tanger une victoire bien plus précieuse : celle de la conviction. Portée par une génération consciente de son héritage et déterminée à écrire sa propre légende, elle n’avance plus à tâtons. Elle marche, la tête haute, dans la bonne direction. Et le cri du cœur de Noah Sadiki en est le plus vibrant écho.


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