Une histoire bouleversante venue du Rwanda secoue aujourd’hui les réseaux sociaux et relance un débat essentiel : celui de la santé mentale en Afrique. Selon un reportage largement relayé, un homme de 71 ans vivrait depuis 55 ans en isolement complet, après avoir développé une gynophobie, une peur extrême des femmes.
Tout commence à l’âge de 16 ans. Confronté à une anxiété intense au contact des femmes, l’adolescent aurait décidé de construire une grande clôture autour de son espace de vie et de couper presque entièrement les liens avec la communauté. Ce retrait radical se transforme progressivement en un isolement total.
Pour éviter les crises de panique, il refuse toute présence féminine autour de lui. Les habitants du voisinage racontent qu’ils déposent régulièrement nourriture et eau à distance, sans jamais tenter de s’approcher.
Cette histoire met en évidence une réalité encore trop peu discutée : la gravité des troubles psychologiques non pris en charge. Dans de nombreux pays africains, les tabous, le manque de spécialistes et l’absence de structures adaptées empêchent des centaines de milliers de personnes de recevoir des soins appropriés.
La gynophobie, bien qu’extrêmement rare, fait partie des phobies spécifiques liées à des traumatismes, des angoisses ou des expériences personnelles douloureuses. Non traitée, elle peut conduire à l’isolement, à la détérioration de la qualité de vie et à une rupture totale avec la société.
Au-delà du caractère exceptionnel de ce cas, il révèle l’urgence de renforcer la prise en charge psychologique en Afrique, de briser les stigmas et de comprendre que les maladies mentales sont des réalités qui méritent écoute, accompagnement et expertise médicale.
L’histoire de cet homme rappelle que la santé mentale est un enjeu crucial, souvent sous-estimé, mais capable de transformer une vie entière lorsqu’elle n’est pas traitée à temps.

En savoir plus sur Talents2kin
Subscribe to get the latest posts sent to your email.