Théo Bongonda se révèle bien plus qu’un simple footballeur. Son témoignage vibrant dévoile un homme profondément attaché à sa patrie, au point d’être submergé par l’émotion à chaque engagement avec la sélection nationale.
Lors d’un moment crucial, celui des tirs au but, Théo explique : « Quand on était au Pénalti, j’avais des larmes ». Cette émotivité forte, qui peut surprendre dans un milieu aussi rude que le football professionnel, révèle l’intensité de son attachement au Congo. Il précise que pour lui, ce n’est pas qu’un jeu, mais une véritable cause : « je suis trop émotionnellement impliqué quand c’est le Congo »
Son engagement et cette implication émotionnelle dépassent le terrain : le soir même de ce match, il confie avoir été malade, preuve que sa passion pour les Diables Rouges va jusque dans son corps et son âme « je suis tombé malade tellement j’étais… »
Théo relate aussi les moments où les larmes ont coulé, notamment lors de l’hymne national pendant un match contre la Zambie à la Coupe d’Afrique : « les premières fois où j’ai eu des larmes, c’était pendant l’hymne national contre la Zambie à la Coupe d’Afrique »
Il avoue que même sans jouer, il ressent ce besoin viscéral d’être utile, de donner le meilleur pour son pays : « Je jouais même pas… Mais comment tu as vécu ce moment fort ? ».
Pour lui, ce n’est pas une question de performance individuelle, mais de collectif : « J’en ai rien à foutre de qui marque, qui joue bien, qui joue mal. On est une équipe, il faut gagner ».
Son amour pour sa sélection dépasse même ses propres limites physiques. Malgré une cheville blessée, il « courait » en tribune, ne pouvant contenir cette force émotionnelle qui le pousse toujours à soutenir son équipe : « J’étais en tribune, j’ai couru, ma cheville était pétée ».
Théo Bondonda incarne cette passion authentique pour le football congolais. Son récit est un hommage poignant à sa terre natale, où il a fait du Congo bien plus qu’un pays : « le Congo, c’est devenu ma vie ». Cette dévotion sincère touche profondément, rappelant à tous que pour certains, le sport est un acte d’amour et d’identité.
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