Une vidéo choquante circule depuis quelques heures sur les réseaux sociaux. On y voit une élève du Collège Bimwala, établissement scolaire de Kinshasa, échanger des gestes intimes avec un homme présenté comme son professeur.
Entre indignation, moqueries et débats sur les limites de la vie privée, cette affaire soulève des questions brûlantes sur l’éthique éducative et le rôle des réseaux sociaux dans l’amplification des scandales.
La séquence, filmée en plan serré dans un lieu non identifié, montre deux personnes s’embrassant passionnément. L’une porte un uniforme scolaire arborant le logo du « Collège Bimwala », un établissement secondaire connu dans la commune de Kinshasa .
L’autre, un homme d’âge mûr, serait selon plusieurs sources un enseignant de l’école. La vidéo, partagée initialement sur WhatsApp avant de déferler sur Facebook et TikTok, a rapidement suscité des réactions en cascade.
Enseignant ou imposteur ? Les zones d’ombre
Si l’identité de l’homme reste à confirmer, plusieurs anciens élèves du Collège Bimwala ont reconnu en lui un « professeur de mathématiques » en poste depuis 2018.
À noter, le code de l’enseignement en RDC interdit strictement toute relation intime entre enseignants et élèves, sous peine de sanctions disciplinaires (Article 45, Loi-cadre de 2014).
La vidéo, bien que floutée par certains médias, continue de circuler sans consentement des personnes concernées, soulevant des questions sur le droit d’image.
Les réseaux sociaux, amplificateurs de scandales
L’affaire du Collège Bimwala illustre le pouvoir des plateformes numériques dans les sociétés africaines. En quelques heures, la vidéo a été vue plus de 200 000 fois sur TikTok, déclenchant un mélange de « cyberharcèlement » et de mobilisation citoyenne.
Entre nécessaire justice et présomption d’innocence, si la colère est légitime, cette affaire doit être traitée avec prudence. D’une part, les accusations graves contre un enseignant nécessitent une enquête rigoureuse. D’autre part, la diffusion non contrôlée de la vidéo expose mineurs et adultes à un « lynchage numérique » irréversible.
La question qui persiste : Dans une ère où tout peut être filmé et diffusé en un clic, comment concilier transparence, éthique éducative et respect de la vie privée ?
✍️ Pop KIDIMBU
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