Décédé le 24 avril 2016 à Abidjan, Jules Shungu Wembadio dit papa wemba bakala dia kuba totalise en ce jour, 8 ans depuis sa disparition brusque sur le podium du Festival des musiques urbaines d’Anoumabo en Côte d’Ivoire.
Du haut de ses 47 ans de carrière musicale, Papa wemba était l’un des artistes africains de renom qui a marqué l’histoire de la musique africaine en général et de la rumba congolaise en particulier. Bien que dans l’au-delà, ses classiques continuent de nous inspirer et transcendent des générations. L’on peut affirmer le roi de la rumba continue de vivre parmi nous.
Issu d’une famille modeste, père militaire et mère vendeuse de cacahuètes, le surnommé vieux Mzee a tiré sa révérence à l’âge de 66 ans, grâce à sa voix et ses prouesses, la rumba congolaise a également voyager à travers le monde donnant d’inoubliables prestations scéniques dans différentes salles prestigieuses du monde.
Rappelons par ailleurs que le premier disque de son orchestre Viva la Musica est sorti en 1977, intitulé Elou (Mabele Mokonzi), qui contient des titres à succès tels que “Ebale Mbonge” et “Mère Superieure”, composés par un certain Antoine Agbepa Mumba, connu plus tard comme Koffi Olomidé.
Il deviendra son parolier, et plus tard un chanteur du groupe entre 1978 et 1979.
Papa wemba c’est aussi la sape, art de s’habiller avec élégance et à la dernière mode, qui témoigne souvent d’un souci de paraître. Il est l’un des précurseurs de ce mouvement, l’on peut même dire le ténor des sapeurs congolais. Grâce à lui, la sapologie est reconnue à travers le monde comme un style de s’habiller chic et glane avec des modèles ou couturiers reconnus mondialement.
L’artiste ne meurt pas,dit-on, le kuru yaka vivra parmi nous grâce à héritage qui nous a légué.
✍️ Pop KIDIMBU