Anita Mwarabu, la chanteuse congolaise, a récemment dévoilé son nouveau single intitulé « J’ai plus le temps », une chanson qui, même timidement, marche bien sur les plateformes musicales, notamment sur YouTube où elle a déjà accumulé plus de 250 000 vues. À travers ce morceau, Anita ne fait pas les choses à moitié pour son retour sur le devant de la scène.
Au-delà des ingrédients artistiques de qualité de ce titre, le texte de la chanson se révèle être un élément central. Décortiquons en résumé le contenu de « J’ai plus le temps » :
En substance, il s’agit d’une chanson qui aborde l’aspect des relations amoureuses. Anita, en tant qu’auteure, compositrice et interprète, nous plonge dans le vécu d’une femme marquée par des expériences amoureuses douloureuses. Cette femme, après avoir tiré des leçons des déceptions passées, a décidé de ne plus laisser personne lui infliger de nouveaux tourments.
Son cœur meurtri l’incite à fermer la porte à ceux qui ont abusé de sa gentillesse, sa sympathie et son amour inconditionnel. Désormais, elle n’accordera sa confiance qu’à ceux qui sauront se démarquer par des intentions sérieuses pour l’avenir.
Cette décision découle des épreuves qu’elle a traversées, la poussant à se recentrer sur elle-même et à privilégier ses projets personnels plutôt que de courir après les autres, en particulier les hommes.
Malgré tout, elle n’entretient ni rancune ni amertume envers ses ex, préférant pardonner tout en gardant une distance pour préserver sa paix intérieure.
Ce titre pourrait-il être une forme de mea culpa pour Anita ?
Les artistes, en tant qu’êtres humains, expriment souvent leurs vécus à travers leur art. Il semblerait que « J’ai plus le temps » reflète des aspects de la vie sentimentale de l’artiste, faisant écho à ses récentes déclarations sur ses relations passées et ses choix de vie actuels authentiques et sincères.
En offrant cette tranche de vie à travers sa musique, Anita Mwarabu cherche peut-être à se faire entendre d’une manière sincère et durable, comme le suggère cet adage : « Les paroles s’envolent, les écrits restent ».
En effet, Anita n’a plus le temps pour les faux-semblants.
✍ C. Niati &P. KIDIMBU