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Foot: Et si l’arbitrage africain était un véritable frein au développement ? ( Tribune de Guylain BOBA)

2026

 

La prestation de l’arbitre tunisien, Sadok Selmi, qui a officié la rencontre de la 4e journée des éliminatoires de la CAN Côte d’Ivoire 2023 opposant, ce mardi 28 mars 2023, la Mauritanie à la République Démocratique du Congo, jette de l’opprobre sur le football continental.

C’est comme si jouer sur le terrain de son adversaire continue d’être un danger permanent, argument cimenté par les « referee ».

Même un aveugle dont la déficience nde vue est une évidence pouvait bien constater que l’arbitre tunisien avait une seule mission, c’est celle de faire gagner, à tout prix, les Mourabitounes. Cela s’est illustré par la complaisance dont il a fait preuve lorsqu’il fallait juger les actions mauritaniennes.

Avec des appréciations à géométrie variable, Monsieur Sadok Selmi a honteusement terni l’image de l’arbitrage du continent africain.

Commençons par le coup volontaire que le gardien Niasse administre à Cédric Bakambu après le but congolais. Cet acte injustifié valait, sans exagération, un carton d’une autre couleur que le jaune. Seul Monsieur Sadok n’avait pas vu la gravité de ce vilain geste.

Le scandale, c’est le deuxième carton jaune que le tunisien inflige gratuitement à l’avant-centre congolais. Sur cette action qui a injsutement valu une expulsion à Bakagoal, le très élancé portier mauritanien fait une simulation visible qui ne nécessite pas d’enfiler le maillot jaune et noir pour constater que Niasse fait du cirque. Sans remords ni vergogne, Monsieur Sadok va consacrer sa bourde teintée d’immoralité en réduisant l’équipe congolaise à dix sur l’aire de jeu.

Le scandale de trop, c’est lorsque le capitaine et défenseur mauritanien, après sa lourde faute semblable à une prise de judo sur Elia Meschack du côté droit de l’entrée de la surface de réparation, tacle Glodi Lilepo par derrière avec risque de lui couper le tendon d’Achille, le kamikaze tunisien ne s’est contenté que de siffler la faute sans brandir le carton, au moins jaune, proportionnel à la gravité de la faute. Oh mon Dieu! L’arbitrage africain est malade et mérite d’être repensé.

Pour bon nombre de sportifs avertis, c’est ici que l’on doit voir le sérieux et la force de la Fédération Congolaise de Football Association. La plupart des congolais, comme on l’a constaté sur la toile, exigent au comité actuel de la FECOFA de saisir les instances compétentes quant à cette maltraitance imméritée que l’arbitre Sadok Selmi a infligée à la sélection de la RDC.

C’est comme dirait un illustre penseur camerounais, « l’Afrique est malade de ses enfants »

Ces déviations volontaires des arbitres africains sont palpables même lors des phases finales des compétitions continentales.
On se souviendra du zambien Gianni Sikazwe lors de la dernière CAN, quand il stoppera le match entre la Tunisie et le Mali à la 86e minute. En 2015, lors du quart de finale de la CAN entre la Guinée Équatoriale et la Tunisie, l’arbitre mauricien, Seechurn Rajindrapasard, avait accordé un pénalty imaginaire au pays hôte. Ce qui fera accéder le « Nzalang Nacional » en demi-finale de la compétition. La Tunisie avait accusé cet arbitre et obtenu sa suspension pendant six mois.

Ces deux cas susmentionnés sont loin d’être exhaustifs. Mais ils suffisent pour comprendre le mauvais service que les arbitres rendent au football.
L’actuel Comex de l’instance faîtière du football congolais a l’occasion d’entrer dans l’histoire. Il se doit de saisir cette opportunité pour tenter de ratiboiser le doute qu’il a semé dans les têtes des congolais relativement à ses compétences.

Mais ce qui est sûr, l’arbitrage africain demeure une embûche avérée dans la conjugaison des efforts en vue de propulser le football du continent qui a encore des pesanteurs à décoller contrairement aux autres continents. Wait and see!

✍🏼 Guylain BOBA, Journaliste Sportif

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