Comme tout travail, il y a ceux qui ont précédé que nous appelons « les précurseurs ».
Ce qui est le cas pour la musique congolaise.
Mais quelle image ont-ils laissé? Gaz Mawete a essayé de réfléchir à haute voix.
Dans une interview accordée à Garry Iwele, le Boyika machine a,d’abord signifié qu’il a milité pour devenir musicien parce que personne dans sa famille ne le voulait. Et je ne leur condamne pas, dit-il, à cause de l’image que nos aînés ont laissé dans la tête des gens,ce qui a fait, insiste-t-il, que les parents ne veulent pas que leurs enfants fassent ce metier.
» La logique qu’on a infligé c’était pour réussir dans la vie il faut étudier, et quand on est musicien on est voyou » a martelé gaz Mawete.
A lui d’ajouter :
» je ne condamne pas aussi les parents parce que nous même artistes avons donné une image négative. Un musicien à l’époque égale: teinter les cheveux, fumer, injurier, s’habiller indécemment.
C’est ça qui a fait croire aux parents que si son enfant choisit de faire la musique,du coup il accepte de devenir bête, en vrai ils n’avaient pas totalement tort c’était juste que les précurseurs de cette musique ne l’ont pas bien présenté aussi »
Chez qui Gaz Mawete tire plus son inspiration:
» J’ai écouté tout le monde en grandissant nos musiciens d’ici et d’ailleurs. C’est ça qui m’a aider à faire le cocktail de ma musique par rapport à ce que j’ai tiré d’eux. Ils ont tous été des exemples et j’ai beaucoup du respect pour eux. Mais je le dis jusqu’à ce jour c’est Werrason qui m’inspire le plus je suis son fan je lui trouve original et c’est un vrai phénomène. Je ne sais pas comment l’expliquer, Il ne fait pas ce que les gens attendent de lui mais ce qu’il fait étonne et émerveille encore plus que ce qu’on attendait de lui «