Dans le monde dynamique de la musique congolaise, les rivalités semblent être monnaie courante, souvent alimentées par les fans passionnés. Cependant, Héritier Wata, l’un des artistes les plus influents du pays, a récemment clarifié sa position sur la question des adversités dans le milieu musical.
Lors d’une interview captivante, il a souligné qu’il ne reconnaît pas d’adversaire en ce moment.
« Celui dont vous pensez ou croyez qu’il est mon adversaire ne l’est pas ni loin ni de près. Ce n’est pas parce qu’on fait le même travail qu’on doit forcément être adversaire, » a-t-il affirmé avec assurance.
Mais qu’est-ce qui définit réellement une adversité entre deux artistes ?
Pour Héritier Wata, la première notion d’adversité est que les deux parties doivent être conscientes de cette rivalité. « Lorsqu’une personne cherche à devenir ton adversaire par son propre gré, comme je vois d’autres artistes qui se collent aux autres, détrompez-vous, ce n’est pas une adversité, » a-t-il précisé.
Il a également pris l’exemple emblématique de Werrason et JB Mpiana, deux titans de la musique congolaise. « Werrason et JB Mpiana étaient adversaires parce que Werrason savait que JB Mpiana est son adversaire et vice versa. Tu ne peux pas t’autoproclamer adversaire d’une personne qui n’est même pas au courant de cette adversité, » a-t-il ajouté.
Par ailleurs, le surnommé « Gogan » a mis en garde contre ceux qui cherchent à tout prix à se positionner comme adversaires, soutenant que cela peut conduire à des erreurs qui peuvent ruiner des carrières.
Dans un autre registre, la question des visas pour son prochain concert a également été abordée. De nombreux artistes congolais se heurtent à des obstacles bureaucratiques pour obtenir des visas pour leurs tournées. Héritier Wata, cependant, refuse de blâmer quiconque pour cette situation.
« Jusqu’à présent, je n’ai eu aucun visa pour mon groupe. Il n’y a pas non plus de rendez-vous disponibles. Si on ne me donne pas de visas, je ne viendrai jamais accuser qui que ce soit, je dirai carrément que je n’ai pas eu de visas, » a-t-il déclaré.
Pour lui, le processus d’octroi des visas est une affaire qui relève de l’ambassade et du consul. Il refuse de céder à la peur ou au complot d’une « main noire » qui serait responsable de ces difficultés.
Ainsi, Héritier Wata continue d’affirmer sa vision d’un milieu musical où la coopération et le respect mutuel priment sur les rivalités stériles.