Sur instruction directe du Président de la République, le Conseil des ministres a acté une mesure phare pour la circulation dans la capitale : les taxis motos, communément appelés « wewa » ou « boda-boda », n’auront plus accès au centre-ville de Kinshasa. Désormais, leurs activités seront strictement limitées aux quartiers périphériques. Cette décision vise à restructurer le transport urbain et à répondre aux préoccupations croissantes concernant la sécurité routière.
La principale raison invoquée pour justifier cette restriction est le bilan sécuritaire alarmant lié à ces engins. Les motos-taxis sont en effet responsables d’un nombre élevé d’accidents, souvent mortels, créant un paysage routier périlleux pour les usagers. Leur circulation anarchique, leur non-respect fréquent du code de la route et leur grande vitesse constituent un danger permanent pour les piétons et les automobilistes, engendrant d’énormes dégâts humains et matériels.
Cette mesure radicale marque une volonté des autorités de reprendre en main la gestion du trafic kinois et d’assurer la sécurité des citoyens. Si elle soulève la question de l’impact sur la mobilité et l’emploi des milliers de motards, le gouvernement semble privilégier l’impératif de sécurisation des axes centraux de la capitale. Le défi sera maintenant de faire respecter cette nouvelle règle et d’offrir des alternatives de transport viables pour la population.
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