Ce lundi 7 avril, les habitants de Lubumbashi ont vécu un moment de panique inédit. Peu après 22h30, une secousse sismique a ébranlé plusieurs quartiers de la ville, surprenant une population peu habituée à ce genre de phénomène. Bien que brève, l’intensité du tremblement de terre a suffi à semer l’inquiétude.
« On a cru à une explosion au loin, puis les murs ont tremblé. Tout le monde est sorti dans la rue en pyjama », raconte Julien Bambi, habitant du quartier Kenya. Comme lui, des centaines de lushois ont préféré passer une partie de la nuit dehors par crainte de répliques.
Un séisme sans dégâts… mais pas sans conséquences
Si aucun dégât matériel ni blessé n’a été signalé dans l’immédiat, l’événement a révélé une vulnérabilité méconnue. D’après les observatoires sismologiques locaux, l’épicentre se situerait près de la frontière entre la RDC et la Zambie, une zone marquée par une activité tectonique sporadique.
Vigilance renforcée
Les autorités locales gardent pour l’heure le silence officiel, mais les services de protection civile ont discrètement intensifié leur veille. Cet incident relance le débat sur la préparation aux risques naturels dans une région où les exercices antisismiques restent rares.
Alors que la population guette le moindre signe de réplique, une question persiste : ce séisme était-il un phénomène isolé, ou le prélude à une activité plus intense ? Les experts appellent à garder la tête froide, tout en reconnaissant qu’« en matière de tectonique, l’imprévisible fait partie des règles du jeu ».
En savoir plus sur Talents2kin
Subscribe to get the latest posts sent to your email.
