Entre les bars vendant de l’alcool à ciel ouvert et les églises de réveil augmentant le volume de leur sonorisation toute la journée, le bruit devient un fléau insupportable pour de nombreux Kinois.
Les autorités ont réagi en interdisant de nouveau ces pratiques sonores dérangeantes, mais la mise en oeuvre de ces mesures reste souvent lettre morte, laissant un goût d’inachevé et de tolérance élastique.
Les bars et établissements de vente de boissons alcoolisées ont été sommés de cesser leurs activités bruyantes avant midi et de limiter la diffusion de musique forte, afin de préserver un semblant de tranquillité pour les riverains.
De même, les églises de réveil ont reçu des recommandations pour modérer le volume de leurs systèmes audio, évitant ainsi de perturber la quiétude du voisinage tout au long de la journée.
Ces mesures, bien que louables sur le papier, peinent souvent à être appliquées correctement et de manière systématique.
Par ailleurs, les contrôles et le suivi de l’application de ces interdictions semblent faire défaut, laissant ainsi libre cours aux excès sonores et à la désorganisation ambiante.
Les discours et les avertissements des autorités se perdent parfois dans le tumulte de la ville, laissant les citoyens à la merci d’une pollution sonore persistante.
En outre, il est grand temps que ces décisions ne restent pas inachevées , mais soient suivies d’actions concrètes et d’une surveillance renforcée pour garantir le respect de la quiétude publique. La nuisance sonore n’est pas seulement une gêne passagère, mais un problème de santé publique et de bien-être social qu’il convient de traiter avec sérieux et rigueur.
Il est urgent que les autorités passent de la parole aux actes, pour que la mélodie de Kinshasa retrouve enfin une harmonie apaisante pour tous ses habitants.
✍️ Pop KIDIMBU