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Tiktok : injures publiques, exploitation des enfants, Gaz Mawete, la mère de bébé Francia , dans le viseur

Gaz Mawete

Célèbre pour ses courtes vidéos, photos, et autres images, la plateforme Tiktok ne cesse d’augmenter son audience en République Démocratique du Congo, aussi chez les enfants de moins de 18 ans.

Devenue virale dans son utilisation chez quasiment 80% des utilisateurs ré-congolais, l’application contribue d’une autre part à la dépravation des mœurs, notamment la prostitution, le proxénétisme et l’exposition de tout genre, bref un monde où l’on permet de tout dire…

Pour tenter de calmer l’hémorragie, la justice militaire s’en mêle, une femme colonel traque les utilisateurs congolais qui transforment cette application en lieu des injures publiques, trafiques et autres formes d’exploitation économique des enfants.

Se référant à la loi numéro 09/001 du 10 janvier 2009 portant protection l’enfant, cette officière militaire a condamné d’abord les leaders d’opinion, notamment les artistes qui propagent des « insanités » publiquement dans leurs interventions sur la plateforme.
Dans son article 57, la loi stipule que « l’enfant à droit à la protection contre toute forme d’exploitation et de violence » et l’article 59 renchérît, que l’enfant est protégé contre toutes les formes d’exploitation économique.

 

« Gaz Mawete, le comédien « magie », la mère de bébé Francia dans le viseur »

Dans son intervention relayée via les réseaux sociaux, la femme militaire a exposé les faits en brandissant tout d’abord la vidéo tournée entre le web comédien « c’est la magie » et l’enfant bébé Francia où celle-ci parle sans vergogne sur son prétendu viol sexuel, l’escroquerie et l’infidélité.

La deuxième vidéo exposée par la femme officier est celle de Gaz Mawete qui entonne une chanson jugée obscène avec « bébé tshotsha » connu pour ce genre des chansons, aussi la participation de bébé Francia dans son clip vidéo « 500 » qui parle sur le chanvre.

Par contre, la loi portant protection de l’enfant dans son article 61 alinéa 4 indique :

« sont interdits, notamment, l’exposition d’un enfant à des chansons et spectacles obscènes »

Cet article est également appuyé par l’autre qui insiste que « toute personne exerçant l’autorité parentale sur l’enfant veille sur la qualité de l’information à laquelle l’enfant accède ».

Qui vivra verra…

✍🏼 Pop KIDIMB

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