La question du remariage du Pasteur Marcello Tunasi, un an après le décès de son épouse Blanche Tunasi, continue de diviser l’opinion publique et les cercles religieux.
Cependant , Camille Makosso, surnommé « Le Général de la marmaille », suscite à la fois admiration et controverse. Son positionnement apparaît comme un paradoxe : il condamne la rapidité du remariage tout en justifiant sa nécessité. Alors, Makosso est-il un couteau à double tranchant dans cette affaire ?
Une condamnation morale sur le timing
Camille Makosso n’a pas mâché ses mots pour critiquer la brièveté de la période de veuvage observée par le Pasteur Tunasi. Pour beaucoup, un an semble insuffisant pour honorer la mémoire d’une épouse disparue, surtout lorsque le défunt était une figure publique aussi aimée que Maman Blanche. Makosso rejoint cette sensibilité en rappelant que le deuil mérite du temps et du respect.
Une défense pragmatique du remariage
Pourtant, dans un même élan, Makosso justifie le choix du Pasteur Marcello Tunasi en invoquant des arguments pratiques et spirituels. Il souligne que, compte tenu du statut de leader religieux du Pasteur, rester célibataire trop longtemps pourrait exposer à des tentations ou des rumeurs, surtout dans un environnement où il encadre de nombreuses femmes au sein de sa communauté.
« Aucune femme morte ne veut voir son mari triste et célibataire… Si vous êtes fâchés, allez ressusciter Maman Blanche ! », lance-t-il avec son franc-parler habituel.
Cette phrase choc résume sa pensée : le bonheur et l’équilibre du Pasteur priment, et le remariage est une nécessité pour éviter des dérives.
Un discours qui divise
Si certains applaudissent la franchise et le réalisme de Makosso, d’autres y voient une contradiction. Peut-on à la fois reprocher la rapidité du remariage et le légitimer aussitôt ? Son intervention relance le débat sur la pression sociale et religieuse qui pèse sur les veufs, particulièrement dans les milieux évangéliques.
En définitive, Camille Makosso incarne ce tiraillement entre tradition et modernité, entre respect du deuil et urgence pratique. Qu’on l’approuve ou non, une chose est sûre : il ne laisse personne indifférent.
✍ Pop KIDIMBU
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