Lors d’un briefing tenu ce lundi 3 février, le vice-premier ministre de l’Intérieur et de la Sécurité, jacquemain Shabani, a révélé des informations alarmantes concernant la situation sécuritaire en République Démocratique du Congo. Il a confirmé que près de 2000 corps de Congolais, victimes de massacres perpétrés par l’armée d’occupation rwandaise, ont d’ores et déjà été exhumés et enterrés à Goma, ajoutant à la tragédie d’un conflit qui dure depuis des décennies.
Lors de cette déclaration, le vice-premier ministre n’a pas seulement fait état de ces décès tragiques, mais a également évoqué la présence de charniers, témoignant de l’horreur des violences infligées à la population congolaise. Cette situation suscite une profonde indignation et une inquiétude grandissante au sein de la communauté nationale et internationale. Les voix s’élèvent pour condamner ces actes inhumains et appeler à la justice pour les victimes.
Le porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya, a également pris la parole lors de ce briefing, exprimant le profond chagrin du gouvernement congolais face à cette violence persistent. Il a souligné la nécessité d’unir les efforts de la communauté internationale pour mettre fin aux agressions extérieures qui gangrènent le pays et pour soutenir la RDC dans sa lutte contre l’insécurité.
Cette révélation quelque peu explosive n’est pas sans précédent ; les relations entre la République Démocratique du Congo et le Rwanda ont été marquées par des tensions chroniques, exacerbées par plusieurs conflits armés et des allégations d’ingérence militaire. La communauté internationale, notamment les Nations Unies, est interpellée pour mettre fin à cette spirale de violence et pour garantir les droits des Congolais à vivre en paix sur leur propre sol.
Ce massacre est le reflet tragique d’une crise plus profonde, qui continue d’affecter des millions de Congolais. Alors que le pays se remet lentement des séquelles de ses conflits passés, cette nouvelle tragédie ravive les inquiétudes sur la stabilité régionale et la protection des droits de l’homme au sein du pays.
Au moment où le gouvernement fait appel à la solidarité internationale, il est impératif que la communauté mondiale réagisse avec détermination face à cette situation alarmante. La mémoire des victimes doit être honorée, et la recherche de justice et de réconciliation doit devenir une priorité absolue pour tous ceux qui aspirent à un avenir meilleur pour la République Démocratique du Congo.
✍️ Pop KIDIMBU
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