Dans le contexte actuel de tension et de conflit en République Démocratique du Congo, l’attaque de Goma a révélé une réalité troublante : l’ennemi maîtrise l’art de la manipulation. En s’en prenant à cette ville emblématique, il cherche à traumatiser ses habitants, mais aussi à fracturer l’unité nationale.
La solidarité que manifestent les Congolais envers le peuple kivucien est une source de préoccupation pour ceux qui nourrissent des intentions belliqueuses, car elle témoigne d’une connexion indéfectible entre les différentes régions du pays.
Une attaque stratégique
L’ennemi, conscient que son succès dépend de la division, tente de semer des discordes entre les Gomatraciens et le reste de la population congolaise. En orchestrant des attaques et en instillant la peur, il vise à démontrer que Goma s’est désolidarisée du Congo.
Cette stratégie est manifeste à travers les menaces directes qui pèsent sur la population de Goma, où les rebelles patrouillent en plein jour, harcelant les habitants pour qu’ils se rendent au stade. L’objectif est clair : afficher une image trompeuse de paix et d’acceptation, celle où les Gomatraciens auraient choisi de s’aligner avec l’ennemi.
La manipulation des perceptions
L’ennemi sait que la perception est clé dans la guerre psychologique. En forçant les Gomatraciens à s’afficher publiquement comme des soutiens, il espère désunir le peuple congolais. 10 minutes après, un Congolais se retrouve sur les réseaux sociaux, regrettant son soutien à Goma, se laissant submerger par des émotions de frustration et de colère. Ce processus est insidieux : il transforme la solidarité en isolement, créant un fossé entre Goma et les autres régions du pays.
Les publications de désenchantement sont alors récupérées par l’ennemi pour alimenter une campagne de désinformation. En propageant l’idée que Goma est abandonnée par les autres Congolais, il cherche à manipuler la narrative et à faire croire aux habitants du Kivu qu’ils n’ont d’autre choix que de se tourner vers leurs agresseurs pour trouver refuge.
Une responsabilité commune
Face à cette situation, la communauté congolaise doit rester vigilante et solidaire. L’unité est notre plus grande force dans cette lutte contre l’ennemi. Ne tombons pas dans le piège de la division qui n’est que le reflet des stratégies malveillantes de ceux qui souhaitent voir notre pays fracturé. Les Congolais, quel que soit leur lieu de résidence, doivent se rappeler que Goma est une partie intégrante de la République Démocratique du Congo et que la défense de cette ville est une manière de défendre notre souveraineté collective.
La solidarité envers le peuple de Goma ne doit pas être perçue comme un fardeau, mais comme un acte de résistance face à l’oppression. Un penseur nous rappelle que les véritables ennemis sont ceux qui essaient de nous diviser.
Cependant, restons concentrés sur la défense de notre terre, et rejetons les manipulations qui visent à briser notre intégrité. L’ennemi doit comprendre qu’il ne pourra jamais vaincre un peuple uni. Goma est notre sol, et ensemble, nous devons veiller à ce qu’il demeure libre et en sécurité.
✍️ Pop KIDIMBU
En savoir plus sur Talents2kin
Subscribe to get the latest posts sent to your email.