La ville province de Kinshasa est submergée par les eaux de la pluie et aussi le debordement des eaux du majestueux fleuve Congo dans plusieurs quartiers du nord-ouest, de l’est et du centre-Est de la capitale.
D’après l’alerte lancée par la Régie des Voies Fluviale, Au vu de l’évolution exceptionnelle du niveau d’eau du fleuve Congo (5,94 m en date du 28 Décembre 2023) et l’allure de la remontée des eaux qui se rapproche de celle de 1961 (6,26 m), elle informe les autorités publiques et la population à prendre les dispositions qui s’imposent afin de se prémunir de ces inondations qui touchent la quasi-totalité de la plaine inondable de Kinshasa menaçant les activités économiques, les populations riveraines, et exposant la population aux pertes en vie humaines et biens ainsi qu’aux maladies d’origines hydriques.
Dans plusieurs quartiers du nord-ouest, de l’est et du centre-est de Kinshasa, c’est la première fois que les eaux du Fleuve Congo débordent dans certains de ces quartiers notamment Mbudi, Kinsuka pêcheurs et Pompage dans le nord-ouest. Ces inondations ont fait plusieurs dégâts matériels.
A en croire l’environnementaliste Enock Lubono Ayel,Il est important de noter que ces inondations ne sont pas juste des catastrophes naturelles. Elles sont le résultat de plusieurs facteurs, notamment la déforestation excessive le long des rives du fleuve Congo, la mauvaise gestion des déchets et l’urbanisation non planifiée.
Toutes ces activités humaines, indique-t-il, contribuent à l’aggravation des effets des inondations et à la détérioration des écosystèmes.
» Il est donc primordial que les mesures d’adaptation et d’atténuation soient mises en place pour éviter de tels événements à l’avenir. Cela implique une gestion durable des ressources naturelles, la protection des zones humides et des écosystèmes riverains, ainsi que la sensibilisation de la population à la gestion des déchets et à l’urbanisation responsable » a martelé l’environnementaliste
Enock LUBONO AYEL.
✍️ Pop KIDIMBU