Le Ministère des Transports de la ville de Kinshasa a lancé une alerte claire et ferme à l’attention de tous les chauffeurs de Yango, Madjabu, Car na yo, taxis, bus et autres moyens de transport en commun : ils ont jusqu’au 31 mai 2025 pour se faire enregistrer auprès de la Division urbaine des Transports.
Sécurité et transparence en ligne de mire
L’objectif affiché par les autorités est double :
Renforcer la sécurité des passagers,
Améliorer la traçabilité des activités et mobiliser les recettes de la ville.
Selon le communiqué relayé par plusieurs médias, tout chauffeur non identifié après cette date sera passible de sanctions.
Centres d’identification déjà ouverts
Les chauffeurs concernés peuvent se présenter dans les centres d’identification ouverts du lundi au vendredi, de 8h à 15h, pour remplir les formalités nécessaires.
Une opération qui se veut simple, mais essentielle pour organiser un secteur des transports souvent critiqué pour son manque de régulation.
Une mesure saluée mais surveillée
Si certains saluent cette initiative comme une avancée vers un transport plus sécurisé et professionnel, d’autres s’interrogent sur la capacité de l’administration à gérer un tel afflux, ou encore sur la transparence de la procédure.
À quelques jours de la date limite, la pression monte. Chauffeurs et opérateurs de mobilité sont désormais appelés à se mettre en règle, pour éviter des sanctions pouvant aller jusqu’à l’interdiction d’exercer.
Kinshasa veut un transport urbain moderne, et cela commence par l’identification.
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