Sur la liste des artistes congolais qui alimentent les nuits de la francophonie, aucun musicien du mouvement urbain n’est invité ou classé pour une prestation. Tous ont été mis sur le banc de touche, une attitude que les précurseurs du mouvement urbain et artistes du secteur déplorent et dénoncent farouchement.
Pourtant, les rues de Kinshasa, les snack-bars, les dancefloors sont envahis par les chansons urbaines de ces musiciens, qui contrôlent actuellement la scène musicale en République Démocratique du Congo.
Hormis la prise d’otages actuellement de la musique congolaise par ce mouvement , cette nouvelle élite urbaine chantent aussi en français, vu qu’on d’ailleurs parle de la francophonie.
Ils sont rappeurs, chanteurs, et s’imposent sur la scène musicale congolaise, mais ne sont pas présents aux nuits de la francophonie ou dans n’importe quel lieu érigé pour le mouvement urbain.
Plusieurs questions taraudent les esprits : est-c’un conflit de génération ? Soit les critères de sélection ne mettent pas en exergue le mouvement urbain ?
Les questions restent pendantes…
✍🏼 Pop KIDIMBU