C’est une révélation qui choque, mais qui confirme à quel point la prise de parole sur les enjeux du Congo dérange. Dans un post publié récemment sur ses réseaux, Damso revient sur les coulisses troubles de son engagement en RDC. Et les mots sont forts :

“À cette époque, on a essayé de me corrompre. Quand j’ai refusé, on m’a menacé.”
L’artiste belgo-congolais n’entre pas dans les détails, mais l’allusion est claire. Depuis qu’il s’est engagé dans la lutte contre les « minerais de sang » à travers sa fondation Yema, Damso a dû faire face à des pressions de toutes parts. Des tentatives d’intimidation, des menaces… comme pour l’empêcher de toucher à un sujet aussi sensible que l’exploitation des ressources minières congolaises.
Mais aujourd’hui, Damso ne compte plus se taire.
“Je suis mieux renseigné. Mieux préparé. Et cette fois, j’irai à fond.”
Avec cette déclaration, il affirme son retour, plus déterminé que jamais à poursuivre ce combat pour la justice, la transparence et l’intégrité. Un message fort, envoyé non seulement à ses fans, mais aussi à toutes celles et ceux qui voient en lui plus qu’un rappeur : une figure de conscience.
“Si je meurs, vous saurez pourquoi.”
Une phrase lourde de sens, presque testamentaire. Elle dit tout du risque encouru quand on décide de s’attaquer aux vérités cachées du système.
Dans un pays où les ressources naturelles sont souvent synonymes de violences, de pillages et de conflits d’intérêts, Damso fait le choix courageux de parler, de s’exposer, et surtout, d’agir. Et à travers lui, c’est toute une génération qui pourrait trouver l’inspiration pour se lever, sans compromis.
Le combat continue. Et cette fois, c’est à découvert.