peopleSociété

Succession héréditaire à la tête de l’église Tabernacle : Carlos Baruti prend les commandes

IMG 5787

 

L’annonce de Carlos Baruti en tant que nouveau Pasteur, succédant à son père le Feu Léonard Baruti Kasongo, a soulevé des inquiétudes quant à l’évolution des principes de gouvernance et de leadership au sein de l’église en République démocratique du Congo.

En effet, la nomination soit le choix de Carlos Baruti semble entériner une forme de primogéniture ecclésiastique qui pourrait remettre en cause les fondements mêmes de l’église Tabernacle. Si le rôle des familles influentes et des dynasties religieuses a toujours été important dans l’histoire des institutions ecclésiastiques, certains fidèles voient dans cette succession une absence de renouvellement et d’ouverture aux nouveaux talents et aux nouvelles voix au sein de la communauté.

Par ailleurs, la désignation de Carlos Baruti soulève des questions sur la formation et la préparation des futurs leaders religieux.

Plusieurs questions taraudent les esprits : Dans quelle mesure la succession familiale peut-elle garantir la compétence et la légitimité d’un Pasteur ?
La place de la méritocratie et de la formation théologique est-elle reléguée au second plan au profit des liens de parenté et de la tradition du sang ?

Cette nomination invite donc à une réflexion profonde sur les critères de sélection des dirigeants religieux, la place de la démocratie interne et de la diversité des voix au sein des institutions ecclésiastiques.

En remettant en question la légitimité de cette succession héréditaire, les fidèles sont appelés à s’interroger sur les fondements de leur foi et sur les valeurs qui doivent guider l’église Tabernacle dans un monde en mutation.

✍️ Pop KIDIMBU

Shares:
(adsbygoogle = window.adsbygoogle || []).push({});