Lors de son passage dans l’émission Le Panier de Jessy Kabasele à la RTNC, le président du Conseil Supérieure de l’Audiovisuel et de la Communication (CSAC) a abordé le phénomène grandissant des fake news et des immoralités sur les réseaux sociaux, en particulier TikTok. Enrichissant le débat avec des données préoccupantes, il a souligné l’importance de prendre des mesures urgentes et efficaces pour contrer cette tendance inquiétante.
Un constat alarmant
Le président a déclaré :
« Tout le monde ne fait pas d’imbécilité sur TikTok, mais tant que la menace est grandissante, nous devons prendre des mesures. » Il a mis en lumière le rôle néfaste que certaines publications peuvent avoir, influençant la jeunesse congolaise et alimentant une culture de désinformation qui pèse sur la stabilité sociale et politique de la République Démocratique du Congo.
Les tendances sur les réseaux sociaux, bien que d’autres souvent perçues comme inoffensives, peuvent parfois masquer des dangers bien réels. Le président de CSAC a alerté sur le fait que des groupes terroristes utilisent ces plateformes pour enrôler des enfants, exploitant ainsi leur vulnérabilité.
Collaboration avec TikTok
Pour contrer ce phénomène, le président a révélé que la CSAC travaille en étroite collaboration avec TikTok pour identifier et filtrer certains mots clés susceptibles d’entraîner des dérapages. « Notre objectif est de créer un environnement numérique plus sûr pour notre jeunesse. Nous avons des discussions continues avec les responsables de TikTok afin de mieux contrôler le contenu diffusé sur la plateforme, » a-t-il précisé.
Cette collaboration pourrait permettre de limiter la circulation des contenus nuisibles, qu’il s’agisse de fausses informations ou de messages à caractère immoral. En utilisant des outils modernes de surveillance et d’analyse de contenu, la CSAC espère créer des stratégies adaptées pour protéger les utilisateurs, notamment les jeunes, de l’influence néfaste de certains contenus en ligne.
Le rôle de la CSAC
En tant qu’autorité régulatrice, la CSAC ne se limite pas à établir des normes, mais s’engage activement à surveiller et à évaluer le paysage médiatique congolais. Le président a souligné que la responsabilité ne repose pas uniquement sur les plateformes sociales, mais aussi sur les médias et la société civile. « Nous devons éduquer notre population, en commençant par les enfants et les adolescents, à bien utiliser ces outils numériques, » a-t-il ajouté, insistant sur le besoin d’une meilleure éducation médiatique.
Le président de CSAC a terminé son intervention par un appel à l’action collective. La lutte contre les fake news et les immoralités sur les réseaux sociaux est une entreprise qui nécessite la coopération de tous les acteurs, qu’ils soient privés, publics ou associatifs. Face aux défis d’un environnement numérique en constante évolution, la vigilance et la proactivité sont essentielles pour protéger la jeunesse congolaise et assurer un avenir pacifique et informé.
La discussion autour de ces enjeux est essentielle, et le rôle de CSAC dans cette dynamique ne peut être sous-estimé. Les actions menées en collaboration avec des plateformes comme TikTok pourraient bien être la clé pour forger un cadre numérique plus éthique et responsable en RDC.
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