La fête de la musique est célébrée également en République démocratique du Congo. Pour cette année, pas de célébrations grandiose vu les mesures drastiques prises par les autorités pour lutter contre la propagation de la 3è vague de pandémie du coronavirus.
S’agissant de la question de savoir sur l’évolution ou la perte vitesse de la musique congolaise, le slameur et poète congolais Yekima de bel’art dit « monsieur le Poésident » nous livre sa pensée :
» il y a de niveau où la musique congolaise est au top parce qu’il y a certaines avancées sensiblement significatives au niveau sonore notamment certaines avancées technologiques, certains logiciels qui permettent certaines choses aujourd’hui n’étaient pas possible le temps passé…sur le plan musical on observe une certaine facilité qu’il n’y avait pas au par avant, tellement des belles choses qui résistent à l’usure du temps,qui ne souffrent du temps qui passe et qui ne prennent aucune rides sur le plan technique […] » indique le poète, slameur 2.0.
Et s’agissant des textes monsieur le Poésident ?
» Perte de vitesse sur le plan textuel, il y a plus de plus moins des textes dans la musique congolaise, les textes il faut aller vraiment les chercher…vers les années 2000 il y avait encore des textes […] Là je pense que ce quelque chose qu’on est entrain de perdre au fur et à mesure au profit de la hanche soit de la boîte à rythme. Le côté Ndombolo prend le dessus, et même à l’époque le ndombolo était au top mais il y a avait des messages. » martèle Yekima.
Pour la question de droit d’auteur, l’interprète de « je te présente Kinshasa » indique que c’est un secteur qui n’a jamais évolué pourtant générateur de revenus.
✍️ Pop KIDIMBU