Invité du podcast CKO, l’artiste franco-haïtien Joé Dwèt Filé a partagé son ressenti sur deux figures majeures de la musique congolaise : Fally Ipupa et Ferre Gola. Une déclaration simple, mais lourde de sens pour les mélomanes africains.
“Je suis plus en mode Fally Ipupa, mais on m’a dit que si tu veux écouter de la rumba, on m’a parlé de Ferre Gola.”
Par ces mots, Joé souligne l’opposition artistique souvent évoquée entre les deux artistes : l’un tourné vers une esthétique moderne et urbaine, l’autre profondément enraciné dans la tradition rumba.
Deux styles, deux héritages
Ce contraste entre Fally Ipupa et Ferre Gola n’est pas nouveau. Il reflète deux approches différentes, mais complémentaires, de la musique congolaise.
Fally incarne la versatilité, l’ouverture, les collaborations internationales et la scène urbaine.
Ferre, lui, reste fidèle à la rumba profonde, à la musicalité classique, à une émotion plus brute.
Si Joé Dwèt Filé affirme pencher pour Fally, il ne nie pas l’impact culturel de Ferre Gola. Mieux encore, il laisse entendre qu’on lui a recommandé Ferre pour mieux “vivre” la rumba dans son essence.
Une opinion, un écho
Sans attaquer ni encenser, Joé pose un avis qui résonne auprès du public. Une simple phrase qui suffit à relancer le débat éternel dans les rues, les réseaux et les studios : Fally ou Ferre ? Modernité ou tradition ? Show ou profondeur ?
L’essentiel

Dans cette confrontation artistique qui fait vivre la scène congolaise depuis des années, chacun trouve son compte. Que l’on vibre sur les mélodies pop de Fally ou qu’on s’abandonne aux balades rumba de Ferre, la richesse musicale du Congo reste la grande gagnante.
Et si au fond, il ne fallait pas choisir ?
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