Dans un contexte marqué par des décennies de violences et de crises oubliées,la commission interinstitutionnelle d’aide aux victimes et de soutien aux réformes(CIA-VAR) et le Fonds National des Réparations des Victimes de violences sexuelles liées aux conflits et des victimes des crimes contre la paix et la sécurité de l’humanité pour la Réhabilitation et l’Émergence des Victimes (FONAREV) lancent un appel solennel aux filles et fils du Congo, ainsi qu’à la communauté internationale.

Du 31 mars au 3 avril 2024, le Centre culturel de Kinshasa accueillera une table ronde exceptionnelle sur le thème : « Engageons-nous à l’appropriation du #Genocost et la reconnaissance internationale du génocide congolais, pour la promotion de la culture de paix ».
Un événement qui s’annonce comme un tournant dans la quête de justice et de mémoire collective.
Un événement pour l’histoire
Depuis plus de deux décennies, la République Démocratique du Congo (RDC) subit des conflits armés, des pillages de ressources et des massacres à grande échelle, faisant près de 6 millions de victimes selon des rapports d’ONG internationales.
Pourtant, cette tragédie reste largement ignorée ou minimisée sur la scène mondiale. Face à ce silence assourdissant, la CIA-VAR et le FONAREV ont décidé de briser les chaînes de l’indifférence en organisant cette table ronde inédite.
Cependant l’objectif est double : Obtenir la reconnaissance officielle du génocide congolais par les instances internationales (ONU, Union africaine, Cour pénale internationale).
Puis s’approprier le Genocost, un mouvement porté par la société civile congolaise pour documenter les crimes, honorer les victimes et exiger réparation.
Programme et engagements
Pendant quatre jours, des experts juridiques, historiens, survivants, diplomates et activistes se réuniront pour :
Élaborer une stratégie commune de plaidoyer auprès des gouvernements et organisations internationales.
Partager des témoignages et preuves afin de constituer un dossier incontestable sur les crimes commis.
Sensibiliser à la culture de paix via des ateliers éducatifs et artistiques, impliquant la jeunesse congolaise.
La cérémonie d’ouverture, le 31 mars, sera marquée par un hommage aux victimes, suivi de panels animés par des personnalités de renom et des représentants de la diaspora congolaise.
Par ailleurs, Il est temps que les Congolais, de l’intérieur comme de l’extérieur, se rassemblent autour d’une même vérité : notre peuple a subi un génocide. Sans reconnaissance, il ne peut y avoir de guérison ni de paix durable.
Les organisateurs insistent sur l’importance de transmettre cette mémoire aux générations futures et de construire un récit national fondé sur la justice.
✍️ Pop KIDIMBU
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