Le concert tant attendu de Gally Garvey, intitulé « BOLINGO NA TSHANGU », s’est tenu ce samedi 28 novembre au terrain Buddha dans la commune vibrante de N’Djili. Sous une foule immense, ce « bae national » a réussi à captiver son public avec un spectacle haut de gamme, mais une tension palpable parmi les spectateurs a rapidement tourné le vent du concert vers une atmosphère de rivalité.
Le show au coeur de l’ambiance
Malgré un terrain plein à craquer et une performance qui prônait l’amour et l’unité, l’ombre de la rivalité musicale a assombri l’événement. Les membres du public, piqués par l’excitation du moment, ont commencé à scander « Eeeeeh!!! Oleki Ferre, Oleki Ferre, Oleki Ferre ! » au détriment de Gally Garvey. Ce chant, loin de célébrer le moment, a plutôt mis en lumière les tensions sous-jacentes au sein de la communauté musicale congolaise, où les rivalités entre artistes prennent souvent le pas sur la célébration collective.
Un Signe de Respect ou de Stratégie ?
Gally, conscient de l’impact que de tels chants peuvent avoir sur l’image des artistes, n’a pas hésité à intervenir. D’un ton ferme, il a rappelé à son public :
« Non Non Non!!! Malembe wana baza ba Yaya ! » Cette réaction, saluée par certains comme un geste de respect et de classe, soulève également des questions. Est-ce que Gally Garvey venait vraiment d’un lieu de respect, ou bien cherchait-il à détourner l’attention de potentiels clashs qui auraient pu ternir son image ?
Le lieu de la Musique : entre rivalité et fraternité
Dans l’univers de la musique congolaise, les clashs sont souvent considérés comme une part intégrante du jeu. Bien que ces rivalités puissent parfois créer des spectacles palpitants, elles comportent aussi des risques, notamment celui de détruire l’image d’un artiste qui se doit d’exemplifier l’harmonie au sein de la scène musicale. La fameuse phrase « Tout est permis dans l’amour et la guerre » pourrait-elle alors trouver une résonance dans le milieu musical ?
Gally Garvey a décidé de se positionner au-dessus de cette mêlée, prônant le respect envers les aînés tout en faisant preuve d’une grande sagesse. En prenant position, il s’inscrit dans une démarche visant à galvaniser une communauté musicale qui doit apprendre à respecter les talents tout en se célébrant eux-mêmes.
Gally Garvey,comme Modèle de Respect
Si la provocation et les rivalités sont inévitables dans le monde de la musique, Gally Garvey incarne un exemple à suivre. Son intervention montre qu’il est possible de célébrer son propre succès tout en élevant les autres.
En définitive, la question qui demeure est : dans un milieu aussi compétitif, pourra-t-on un jour voir une véritable solidarité entre artistes, ou continuerons-nous à êtres témoins de ces tensions qui dénaturent la fête de la musique congolaise ?
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