La scène musicale congolaise vient d’être secouée par une annonce surprise : Gally Garvey, l’artiste congolais au charisme incontesté, a décidé de rompre définitivement son contrat avec le label Obouo Music, fondé par le producteur ivoirien David Monsoh. Une décision qui met fin à près de trois ans de collaboration, marquée par des hauts… et des frustrations.
Tout avait pourtant bien commencé. En 2022, le chanteur rejoignait le label avec enthousiasme, porté par l’ambition de conquérir un public panafricain. Leur premier projet commun, l’album « Amour & Moi », avait même été salué comme une réussite artistique. Mais derrière les apparences, le malaise grandissait. Selon des proches de l’artiste, c’est une série des clauses non tenues qui a poussé Gally et son équipe à tirer la sonnette d’alarme.
Un album en suspens et des questions en cascade
Le timing de cette rupture ne pourrait pas être plus délicat. Alors qu’il était en plein enregistrement de son deuxième album solo, après la résiliation du contrat, le projet pourrait se retrouver libre et gaga peut trouver ailleurs.
Aussi , Gally Garvey ne semble pas du genre à baisser les bras. Connu pour son tube « Barman » et sa collaboration percutante avec Héritier Watanabe sur « Tout Seul », l’artiste dispose d’un carnet d’adresses bien rempli et d’un public fidèle. Plusieurs scénarios sont sur la table : l’auto-production, une signature avec un nouveau label, ou même des featuring stratégiques pour relancer sa dynamique.
« Son talent est une monnaie d’échange puissante », analyse un manager basé à Kinshasa sous couvert d’anonymat.
David Monsoh silencieux, les fans en mode soutien
Du côté d’Obouo Music, le mutisme est de mise. David Monsoh, habituellement prolixe dans les médias, va certainement éviter soigneusement le sujet. Un choix qui alimente les spéculations : certains y voient un aveu indirect des torts du label, d’un simple respect pour la confidentialité des contrats.
Quant aux admirateurs de Gally, ils ont investi les réseaux sociaux avec les soutiens , Les vrais rois ne tombent pas, martèle kerta, une fane,ils se relèvent.
En attendant, une chose est sûre : le chanteur congolais n’a pas dit son dernier mot. Comme le murmure déjà la rumeur dans les coulisses des culturels, « quand un talent de cette trempe prend son envol, même les tempêtes deviennent du vent »
✍️ Pop KIDIMBU
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