La sortie du clip “Magoda” d’Héritier Wata continue de faire couler beaucoup d’encre à Kinshasa. Jugé trop osé par certains, censuré avant même sa mise en ligne par la CSAC, le titre a tout de même été dévoilé… et cumule déjà plus de 270 000 vues sur YouTube.
Mais la question de fond est posée par le journaliste Israël Mutombo : la “musique intelligente” est-elle passée en mode avion ?
La réponse de Wata ne s’est pas fait attendre :
« Israël Mutombo, le générique Zala est toujours dans la lignée de la musique intelligente. Maintenant chacun a sa manière de voir les choses. Les uns par parti pris, fanatisme ou par influence, et les autres d’une manière juste ou neutre. N’allons pas si vite en besogne. CSAC, censure, Israël etc., tout peut faire objet d’un débat. Même le néant. Merci. »
Un message clair : l’artiste revendique son droit à l’expression, malgré les critiques ou les blocages institutionnels.
Alors que certains dénoncent une vulgarisation de la musique, Héritier défend un art libre, qui bouscule les lignes. Une posture qui divise, mais qui pose surtout une vraie question :
Qui décide de ce qu’est une “bonne” musique aujourd’hui ?
Et vous, pensez-vous que Magoda va trop loin ou qu’il reflète juste une liberté artistique assumée ?

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