L’affaire qui secoue la toile congolaise.
Quatre courtes vidéos, d’environ une minute chacune, montrant l’influenceuse et communicatrice, Denise Mukendi Dusauchoy, dans des situations intimes avec deux partenaires (un homme blanc et un homme noir), ont récemment fuité sur les réseaux sociaux.
Ces enregistrements, filmés « de son propre gré » provoquent un séisme dans la communauté congolaise. Les images, où elle apparaît en train de « s’envoyer en l’air » tout en se filmant, alimentent débats et spéculations.
Surnommée « The Game » Denise Mukendi Dusauchoy est une personnalité polarisante. Connue pour son soutien au pouvoir en place, elle a déjà écopé de trois ans de prison en 2024 pour « faux bruits, faux en écriture et injures publiques » envers l’opposant Jacky Ndala et les services de renseignement congolais (ANR) . Libérée après plusieurs mois de détention à la prison de Makala, elle reste sous le feu des projecteurs pour ses déclarations provocatrices, notamment une vidéo où elle revendiquait Jacky Ndala a été « visité par derrière »lors de sa détention à l’ANR en 2021 .
Origine des fuites : son gré ou un téléphone dérobé ou saisi ?
Selon des sources qui requièrent l’anonymat m, les vidéos auraient été publiées par des individus ayant eu accès à son téléphone. Soit pendant son arrestation à Brazzaville en septembre 2024 soit les individus mal intentionnés à l’époque de son incarcération , elle avait été extradée vers la RDC pour répondre des accusations de Jacky Ndala, qui l’accusait de viol.
.Réactions en cascade : Entre indignation et scepticisme
La communauté congolaise,partagée, oscille entre transe collective et dénonciation. Par ailleurs , certains estiment que ces fuites visent à détourner l’attention des accusations sérieuses pesant sur elle,par rapport à ses propos à l’égard des renseignements congolais, tandis que d’autres y voient une conséquence de ses propres provocations .
Par ailleurs, les défenseurs des droits numériques dénoncent une « violation flagrante de la vie privée » rappelant que la diffusion non consensuelle de contenus intimes est un délit. Un parallèle est tracé avec les campagnes de désinformation transnationales décrites dans une étude de l’ISS, où des influenceurs manipulent les réseaux pour déstabiliser des figures publiques .
Entre voyeurisme et enjeux de l’heure, si les vidéos de Denise Mukendi Dusauchoy alimentent le voyeurisme, elles soulèvent des questions cruciales sur « l’éthique numérique » la protection des données et les luttes de pouvoir en Afrique francophone.
✍️ Pop KIDIMBU
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