Surnommé « Baïlo Canto » par le feu papa wemba, Reddy Amisi est parmi des rares artistes congolais qui ne privilégient l’immortalité ou insanités dans leurs différentes chansons.
Du haut de ses 40 ans de carrière musicale, Reddy Amisi, lui qui a émergé aux côtés du chef du village de Molokaï, est un auteur-compositeur et chantre modèle dont la discographie est jalonnée des tubes et chansons éducatives.
Faire danser la hanche tout en mûrissant la tête, est l’un des crédos de cet ancien lieutenant du Viva la musica qui se méfie des chansons qui frisent l’immortalité. Exemplaire, éduqué, pas du tout conflictuel avec ses collègues musiciens, l’écriture musicale, soit l’orientation textuelle notable de Reddy Amisi est quasiment différente des autres musiciens.
Reddy amisi, une discographie riche en texte et conseils…
Depuis ses prémices au sein de viva la musica, Reddy Amisi a été très pertinent du point de vue vocalique et lyrique. Grâce à son talent inédit, l’actuel patron de l’orchestre « la casa do canto » a fait le tour monde avec l’orchestre « viva la musica » avant de se séparer d’avec Papa Wemba.
Né à Kinshasa en 1963, Remy Namwisi Ngoy (nom de naissance) a embrassé le micro vers les années 1975, il a côtoyé plusieurs groupes dont Chem chem yetu, Sambole master ngombe, juvénile, likamuisi, no lingwala avant d’intégrer Viva La Musica en 1982.
En tant sociétaire de viva la musica, le « bailo canto » a sorti 6 projets en solo qui ont émerveillé les mélomanes, il s’agit des albums : « Zakina » en 1988, « Queen Lina » sorti en 1990, « injustice » apparu en « (1994), Ziggy (1996), « Étoile » (1998), fin d’exil en collaboration avec son homologue Stino Mubi (l’an 2000).
Né à Kinshasa en 1963, Remy Namwisi Ngoy (nom de naissance de reddy) a embrassé le micro vers les années 1975, il a côtoyé plusieurs groupes dont Chem chem yetu, Sambole master ngombe, juvénile, likamuisi, no lingwala avant d’intégrer Viva La Musica, et il n’avait que 21 ans à l’époque.
Sa première composition au sein de Viva La Musica date de 1982, et la chanson s’intitule « Kotida ».
Séparation d’avec papa, Carrière solo, que des tubes…
Après sa défection dans « viva la musica » vers l’an 2001, Reddy Amisi monta son propre ensemble musical « la casa do canto » et continue dans ses chansons à éveiller les consciences dans des relations amoureuses platoniques, à inciter la jeunesse à une prise de conscience, à travailler et se responsabiliser.
De 2001 à nos jours, le bailo canto a sorti les albums qui contiennent des singles à succès.
De « compteur à zéro », en passant par « ligne droite », frôlant « Likelemba » pour atterrir à « Bailo Canto », Reddy Amisi reste et restera dans le panthéon des défenseurs valables de la musique congolaise.
Chronique de Pop KIDIMBU