L’artiste congolais Samarino, connu pour ses nombreux succès dont le célèbre “Bibi la Katangaise”, a poussé un coup de gueule contre la SOCODA (Société Congolaise des Droits d’Auteur et des Droits Voisins). Dans une publication sur ses réseaux sociaux, il ironise sur la maigre somme qui lui a été proposée par l’organisme chargé de la gestion des droits d’auteur en RDC.
“Imaginez, tous les hits que j’ai sortis et on m’appelle pour me dire qu’il y a 200$ pour moi à la SOCODA. Non mais ce pays !” a-t-il écrit, accompagné d’emojis exprimant son incompréhension.
Une gestion des droits d’auteur décriée
Ce n’est pas la première fois que la SOCODA est accusée d’un manque de transparence et d’une mauvaise redistribution des revenus générés par les œuvres des artistes. Plusieurs musiciens congolais, y compris des figures de renom, ont déjà critiqué l’opacité de l’organisme. Pourtant, leurs chansons tournent en boucle sur les radios, les plateformes de streaming et dans les établissements publics.
Samarino, en tant qu’artiste en pleine ascension, s’attendait à une reconnaissance financière plus conséquente. Mais ce montant dérisoire pose une question cruciale : où vont réellement les revenus des droits d’auteur en RDC ?
Une réforme nécessaire ?

Les artistes congolais, moteurs de l’industrie musicale en Afrique centrale, peinent à percevoir des royalties dignes de leur succès. Si la SOCODA est censée défendre leurs intérêts, elle semble plutôt être un gouffre financier où les créateurs peinent à voir la couleur de leur argent.
Face à cette situation, de plus en plus de voix s’élèvent pour réclamer une réforme en profondeur du système de gestion des droits d’auteur en RDC, afin que les artistes bénéficient réellement des fruits de leur travail.
Samarino a mis les pieds dans le plat, et son coup de gueule pourrait bien relancer le débat sur la nécessité d’une meilleure régulation et d’une transparence accrue dans la gestion des droits d’auteur au Congo.
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