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Dans un contexte où l’Afrique centrale abrite des équipements culturels, tels que le Centre Culturel et Artistique des Pays d’Afrique Centrale, et regorge de richesse culturelle, de diversité artistique et d’histoires uniques, être solopreneur dans le secteur culturel n’est pas simplement un choix professionnel : c’est un acte de résistance et d’innovation.

L’Afrique centrale est un terreau fertile pour la créativité. Les traditions orales, visuelles et musicales y sont profondément enracinées. Les contes, la danse, la sculpture et l’écriture constituent une fierté pour les peuples, mais souvent, ces richesses culturelles restent sous-exploitées d’un point de vue économique. Par ailleurs, de nombreuses communautés n’ont pas accès à l’information et à la formation nécessaires pour faire prospérer ces talents. C’est ici qu’intervient le rôle crucial du solopreneur, qui se doit de transformer ces traditions en projets viables.

Cependant, l’aventure de l’entrepreneuriat indépendant dans les Industries Culturelles et Créatives (ICC) en Afrique centrale n’est pas sans défis. Le manque de financements publics, l’absence de politiques culturelles solides et une faible reconnaissance du potentiel économique de la culture freinent souvent les ambitions des créateurs. À cela s’ajoutent des difficultés d’accès aux marchés internationaux et des infrastructures numériques encore limitées.

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Malgré ces obstacles, des opportunités se présentent, grâce à l’ingéniosité sans limites des solopreneurs. Voici quelques pistes à explorer :

  1. Numérisation des œuvres : Les plateformes en ligne offrent désormais la possibilité de vendre des livres, des œuvres d’art ou de la musique sans intermédiaire, permettant ainsi aux artistes d’atteindre un public plus large.
  2. Collaborations locales : En mutualisant leurs ressources, les solopreneurs peuvent organiser des événements culturels ou créer des réseaux pour partager leurs publics, renforçant ainsi le tissu social et économique local.
  3. Programmes d’incubation : Des hubs, ONG et institutions culturelles commencent à soutenir les entrepreneurs culturels. Africalia et le programme Kré’Afrika de l’Université Senghor, par exemple, jouent un rôle crucial dans la mise à niveau des acteurs des ICC en Afrique centrale. Nous espérons également que le nouveau bâtiment de l’Institut National des Arts à Kinshasa sera équipé de ressources pédagogiques modernes.

Être solopreneur dans les ICC, c’est revendiquer une autonomie économique et artistique. Chaque projet initié par un indépendant enrichit le tissu socio-économique local, en valorisant les talents et en encourageant la préservation du patrimoine culturel.

Pour que le solopreneuriat culturel atteigne son plein potentiel, il est primordial que les gouvernements, les initiatives régionales et les partenaires internationaux :

  1. Investissent dans des infrastructures numériques et des formations adaptées.
  2. Facilitent l’accès aux financements pour les projets culturels.
  3. Valorisent la culture comme un levier économique à part entière.

Nous assistons à une révolution culturelle en marche. De nombreuses associations culturelles ont disparu, faute de soutien collectif, mais nous observons un développement individuel remarquable des acteurs des ICC. Le solopreneuriat culturel est une réponse audacieuse aux défis structurels comme aux aspirations des créateurs. Il ouvre la voie vers un avenir où l’art et la culture ne sont plus des passions marginales, mais bien des moteurs d’innovation et de transformation en Afrique centrale.

Alors, à vous, créateurs, producteurs, visionnaires et passionnés : n’hésitez pas à franchir le pas. Être solopreneur dans le secteur culturel, c’est participer activement à l’écriture d’une nouvelle page de l’histoire africaine.

Par NIAMBA MALAFI
Artiste pluridisciplinaire et entrepreneur culturel


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