Après plusieurs jours de résistance face à l’interpellation du comité de censure, Zik Seigne, l’artiste au cœur de la polémique, a finalement cédé. La chanson controversée “Misu Kaka likolo na cadre ya sentiment”, jugée trop obscène, a été retirée de toutes les plateformes de streaming.

Un bras de fer avec la justice congolaise
Interpellé il y a plus d’une semaine et placé en détention, Zik Seigne faisait face à une injonction claire : supprimer son œuvre ou risquer une peine d’emprisonnement pouvant aller jusqu’à 5 ans de prison ferme, selon les recommandations du comité de censure. Malgré une première posture de défiance, l’artiste a fini par se conformer à la décision, marquant ainsi un tournant dans cette affaire.
“Tout est accompli” : un message lourd de sens
Suite à la suppression de la chanson, Zik Seigne a publié un message bref mais évocateur sur sa page Facebook : “Tout est accompli”. Un message qui laisse planer des interrogations sur ses sentiments à l’égard de cette décision imposée par la justice congolaise.
Et maintenant ?
La suppression de la chanson suffira-t-elle à garantir la libération immédiate de l’artiste ? Ou devra-t-il encore faire face à un éventuel procès, comme l’avait annoncé le ministre de la Justice, Constant Mutamba ? Ces questions restent ouvertes, et le dénouement de cette affaire est attendu dans les jours à venir.
En attendant, cette situation suscite un débat sur les limites de la liberté d’expression artistique en République démocratique du Congo et sur le rôle du comité de censure dans l’encadrement des œuvres culturelles.
L’affaire Zik Seigne est loin d’être terminée…
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